Rucher école Villa le Bosquet – ruches de biodiversité
Seminaire apiculture biodynamique 2010
Témoignage de Didier de la Porte
Michael Weiler a commencé son exposé en expliquant que dans ce genre de séminaire,
l’intervenant n’est là que pour permettre aux pauses d’exister, car l’essentiel se vivait pendant les pauses… Et c’est vrai qu’elles furent des moments forts, riches et animés ; ainsi que les repas préparés tous ensembles, sans oublier les petits déjeuners où nous pouvions savourer toutes sortes de miels que chacun avait amenés.Cependant, c’est bien la richesse et la profondeur des interventions de Michaël Weiler qui ont nourri cette ambiance fructueuse.La première matinée, en partant de données connues de tout apiculteur, Michaël Weiler a su nous faire entrevoir des aspects essentiels de ce qu’est une colonie d’abeilles et la place unique qu’elle a au sein des interactions dynamiques qui régissent la nature et l’homme.Alors que de façon générale, les animaux vivent au dépend d’autres êtres vivants, les insectes butineurs permettent aux plantes à fleurs de se reproduire, et parmi eux l’abeille est très particulière. Une abeille isolée ne peux pas vivre, elle n’existe qu’au travers de sa colonie. L’unité vivante est la colonie. Nous pouvons ressentir son « humeur », nous pouvons même nous « sentir observé », mais « où sont les yeux qui nous regardent » ?
Alors que tout être vivant se développe en s’encrant sur la Terre, en croissant grâce à l’Eau pour s’élever vers la Lumière et la Chaleur, la colonie d’abeilles qui commence sa vie en tant qu’essaim n’est que Chaleur. Lorsque celui-ci se pose sur une branche et qu’il grandit de haut en bas, sa température est de 40°. De cette chaleur, les abeilles « transpirent » de la cire dont la couleur presque transparente, la structure, la combustion sans aucune cendre témoignent de son lien à la Lumière. C’est la Lumière qui permet à la Chaleur pure de se condenser dans la cire. La cire n’est pas un matériau pris à l’extérieur dans la nature pour construire son habitat , elle est directement produite par la colonie. Les rayons de cire sont le « squelette » de la colonie. La composition chimique, l’odeur, l’agencement des rayons sont spécifiques à chaque colonie qui s’avère être une individualité propre que l’on doit respecter le plus possible. Le passage d’un cadre d’une colonie à une autre, doit être vu comme une « transplantation d’organe » à ne faire que si nécessaire.
Mais reprenons le développement de notre colonie. Les œufs pondus par la reine, tout comme les larves sont comme de petits sacs contenant une substance presque liquide et baignant dans une goutte de gelée nourricière qui contient 80% d’Eau.
Puis 14 jours après la ponte, le liquide contenu dans la pupe se densifie, se fige, se cristallise : l’élément Terre est en action. En 45 minutes, toutes les formes de la future abeille apparaissent progressivement en commençant par la tête. Les jours suivants, ces formes durcissent en même temps qu’elles prennent leur couleur, en commençant par les yeux. Michaël Weiler nous a projeté un film magnifique montrant toute cette métamorphose.
Puis 21 jours après la ponte, l’abeille ouvrière sort de son alvéole et de jour en jour, elle s’éloigne du centre de la colonie. Elle commence par nettoyer les alvéoles de son lieu de naissance, puis elle maintient la chaleur de couvain. Tout en exécutant ses tâches successives, elle consomme beaucoup de pollen. Celui-ci doit être abondant et varié afin d’assurer un développement harmonieux de la future butineuse et lui permettre de réaliser sa tâche jusqu’au bout. Ses glandes se forment progressivement en commençant par les glandes nourricières sur la tête et le haut du thorax ; notre abeille alimente maintenant les larves les plus vielles, puis les plus jeunes plus à la périphérie. Puis sous l’abdomen, les glandes cirières entrent en fonction, lui permettant de prolonger les constructions à la périphérie des rayons. À l’extrémité de l’abdomen, la glande à venin se remplit progressivement. Quand celle-ci est pleine, notre abeille est adulte. Elle commence alors à sortir de la ruche en tant que gardienne. Puis elle devient butineuse, et jusqu’à sa mort elle participe à la fécondation des fleurs et clair-sème son venin de ci de là.
On voit donc qu’un flux continu s’écoule du centre de la colonie vers sa périphérie. Et si l’hiver et la nuit, ses limites sont contenues dans la ruche, dés que la lumière et la chaleur sont suffisantes, la colonie peut se dilater sur plusieurs kilomètres pour accomplir pleinement sa tâche.
« L’Abeille, à partir de l’élément originel qu’est la Chaleur, apporte à la nature un nouveau souffle de vie. »
Dans l’après-midi, Michaël Weiler nous a montré comment l’essaimage faisait partie intégrante de la vie de la colonie et comment celle-ci y mettait toute son énergie.
Il nous a décrit avec précisions le processus de croissance de la colonie au printemps, de la ponte des premiers œufs fin janvier – début février, à l’excès du nombre de nourrices début mai qui s’accompagne de la mise en place de l’essaimage, manifestation de « l’enthousiasme » débordant de la colonie. Non contenu, il peut arriver que les derniers essaims gros comme une pomme fassent 10 km et même jusqu’à 30 km avant de se poser ! Et si on limite totalement cette « explosion de la vie », on finit par rendre la colonie « dépressive ».
Michaël Weiler nous a dessiné un grand schéma donnant l’évolution du nombre d’abeilles dans la colonie de l’hiver jusqu’à l’éclosion des premières filles de la nouvelle reine. Ceci nous a permis de suivre les conséquences de l’essaimage et de voir comment les 2000 abeilles qui naissent alors chaque jour repeuplent très vite la ruche et permettent la création d’essaims secondaires.
Ensuite, nous sommes passés aux conséquences pratiques. Michaël Weiler est un des responsables du cahier des charges de l’apiculture Déméter dont il nous a rappelé les principales obligations : construction des rayons entièrement naturelle au moins au niveau du couvain , renouvellement par des reines issues de cellules royales où l’œuf a été directement déposé par la reine-mère, …
Puis il nous a montré sa façon de travailler. Il utilise des ruches Dadant avec cadres mais sans cire gaufrée. Après avoir précisé qu’il fallait refroidir le moins possible le couvain et ne pas créer de vide dedans, il nous a décrit les interventions qu’il fait tous les 9 jours au printemps. C’était vraiment très intéressant de voir dans le détail, le pourquoi de ses pratiques.
Au printemps, en fonction de la vigueur de la colonie, il limite avec des partitions la largeur du corps de ruche pour permettre un développement optimum du couvain dans un volume facile à chauffer. Puis les partitions sont retirées petit à petit.
Sous le corps de ruche, il met une demi-hausse totalement vide avec une trappe de visite. Dés que la colonie veut y bâtir des rayons, il est temps de mettre une hausse.
En rive, Michaël Weiler met un cadre non bâti qu’il surveille tous les 9 jours. Tant que la construction forme un arc continu, régulier, harmonieux, il n’y a pas de risque d’essaimage. Si des vagues apparaissent, c’est que la colonie n’est plus à l’unisson et que le processus d’essaimage se met en place. Elle va alors commencer à construire des débuts de cupules.
Dés qu’un œuf est déposé dans une cupule, la future reine est en formation, il est alors possible pendant les 9 jours qui suivent de devancer le futur essaimage en créant un essaim artificiel sans que la future reine provienne de l’élevage d’une reine de sauveté.
Pour la création de l’essaim artificiel, Michaël Weiler recherche la reine et récupère les abeilles de 6 cadres en les secouant. Elles sont mises en cave et nourris pendant 2 à 3 jours pour que l’essaim s’unifie. Puis elles sont mises dans leur ruche définitive en les déposant devant. Celle-ci est d’abords limitée à 6 cadres non bâtis pour permettre un démarrage rapide de la colonie dans un volume qui lui convient, facile à chauffer. Les partitions sont retirées au bout de 2 à 3 semaines, lorsque les 6 cadres sont entièrement et très régulièrement bâtis et pourront être la base du future couvain au centre de la ruche. A l’automne, afin d’assurer un bon hivernage, l’espace est réduit en fonction de la taille de la colonie.
Au niveau de la souche mère, si Michaël Weiler souhaite cesser l’essaimage, il ne laisse que 2 cellules royales, les plus martelés sont les meilleurs, ce sont celles auxquelles la colonie porte le plus d’attention. Une telle cellule royale peut être inséré dans une colonie pour renouveler une reine vieillissante.
Si Michaël Weiler souhaite multiplier ces colonies, il divise sa ruche pour y faire 4 colonies sur 2 cadres en répartissant couvain et réserve et en s’assurant qu’elles aient toutes des cellules royales habitées. Puis 3 à 4 semaine après, chaque nouvelle colonie est mise sur 4 cadres avec éventuellement sélection et regroupement de colonies. Lorsque les 4 cadres sont pleins, la colonie est transférée dans sa ruche définitive. À l’automne, une sélection avec regroupement est faite afin de n’obtenir que des colonies qui occupent 6 cadres avant l’hiver. Une colonie trop petite est réunie à une plus forte en la posant dessus avec un papier entre les deux, c’est la colonie qui gère le trou de vol qui élimine l’autre reine. Si une colonie est douteuse au niveau pathologique, seules les abeilles sont récupérées en les mettant par terre pour qu’elle se fassent accueillir par une autre colonie, le couvain est alors détruit.
Ainsi ne sont conservées que les colonies suffisamment fortes, avec des reines vigoureuses. De telle colonies se maintiennent en bonne santé, retrouvent l’instinct de renouveler elles-même leur reine vieillissante à un moment favorable. Et elles peuvent assurer la pérennité du rucher.
Toutes ces descriptions étaient captivantes, mais aussi très étonnantes pour moi car depuis 2 ans, j’utilise avec beaucoup de joie la ruche Warré ( après 5 décennies avec quelques ruches Dadant), et je constatais que cette ruche de par sa conception, permet de satisfaire la plus part des souhaits de Michaël Weiler sans même ouvrir la ruche (voir les témoignages suivants).
« Quel bonheur que de passer deux jours avec des passionnés pratiquants une apiculture respectueuse. Michaël Weiler a une connaissance et une vision extraordinaire de l’abeille et de la colonie, en lien avec son environnement et les forces de la nature; et il a su nous les faire partager.
Pour lui, l’élément chaleur est essentiel à la colonie, tout en découle. Il nous a longuement présenté l’intérêt pour la colonie de construire elle-même ses propres rayons, ainsi que d’élever naturellement les reines en cellules royales, seules cellules rondes de la ruche.
Utilisateur d’une quarantaine de ruche Warré depuis quelques années, il m’est apparu que nos techniques apicoles en ruche Warré pouvait facilement correspondre en tout point à ces exigences (voir le témoignage suivant).
Pour coller parfaitement au cahier des charges Déméter, seule nous reste à étudier l’incidence de la présence des barrettes au milieu du couvain quand celui-ci est sur deux éléments, c’est tout. Compte tenu de l’intérêt suscité par la ruche Warré pendant ces deux jours, nul doute que ce point sera bientôt éclairci. » Olivier
En quoi la ruche Warré peut-elle très simplement répondre aux souhaits de Michaël Weiler. Témoignage de Olivier Duprez et Didier de la Porte :
Tout d’abords, la forme de la ruche Warré se rapproche beaucoup de l’habitat naturel de l’abeille, le tronc d’arbre creux dans lequel, si elle n’est pas limité en hauteur, la colonie ne construit que 8 rayons qu’elle prolonge vers le bas à sa guise.
L’abeille y construit elle-même ses rayons de cire.
Les interventions, peu fréquentes, se faisant essentiellement par le bas, sans ouvrir le toit de la ruche, la cloche de chaleur ainsi que l’ambiance interne de la ruche sont très rarement perturbées, ce qui est un gage de bonne santé pour la colonie. Rappelons à titre d’exemple, que la température optimale du couvain pour la reproduction des Varroas est comprise entre 32,5° et 33,5°C et que cette reproduction diminue au-delà de 36,5°C et s’arrête à 38°C. Or du fait de la grande surface des ruches actuelles , la température du couvain n’y est que de 35°, alors qu’elle est de 37° dans une ruche Warré.
De plus, le fait d’intervenir très peu souvent, et de manière non-intrusive dans la colonie, rend les abeilles plus calmes, l’apiculteur plus serein, et génère des rapports bien meilleurs entre l’Homme et l’Abeille.
Mais décrivons la ruche Warré pour voir comment elle peut permettre de répondre simplement aux différentes exigences que se donne Michaël Weiler dans ses pratiques apicoles.
Tout d’abord, le petit volume et le faible poids (5kg) d’un élément de la ruche Warré permet d’utiliser directement cet élément pour la capture des essaims qui se retrouveront donc dans leur ruche sans transvasement supplémentaire.
La largeur ( comme la longueur) intérieure de chaque élément est de 30 cm et correspond aux 8 rayons qu’un bel essaim occupe aussitôt : il n’y a donc pas besoin de mettre puis de retirer et de remettre des réducteurs de largeur.
La hauteur de chaque élément est de 21cm, et l’on peut mettre directement l’essaim dans son volume final ( 2 ou 3 éléments suivant sa taille) sans le gêner dans le maintien de sa température puisque le volume vide est en dessous : donc pas d’agrandissement ultérieur. Malgré tout, si la colonie se développe plus que prévu,et sachant que les abeilles construisent leurs rayons du haut vers le bas, il n’y a pas besoin d’ouvrir la ruche par le haut pour l’agrandir, il suffit le soir quand les aller-et-venus sont finis, de soulever doucement la ruche et de rajouter un élément en dessous sans même enfumer les abeilles (sauf si l’on s’y prend trop tard et que la grappe cirière a atteint le plancher). Cependant, si jamais la miellée arrivait trop brutalement, il pourrait être utile de mettre un élément (avec une « échelle ») au dessus ( il peut être mis un peu à l’avance si il est posé sur un papier journal non imprimé que les abeilles déchireront quand elles le souhaiteront). En effet, même si elle est alors capable d’agrandir ses rayons très rapidement en dessous du couvain, la colonie ne stocke le miel que au dessus ou sur les cotés, donc si les naissances de jeunes abeilles ne libèrent pas assez vite les alvéoles du haut, elle se retrouve sans place pour stocker cette arrivée massive et brutale de nectar, et la congestion du nid à couvain n’est ni naturelle ni souhaitable.
Chaque élément est muni à l’arrière d’une trappe d’observation vitrée, et comme il n’y a pas de cadre, la visibilité y est parfaite. Il suffit de retirer le volet qui est devant la vitre pour contempler le travail de la colonie sans du tout la déranger.
La surveillance de la vitesse et de la régularité des constructions peuvent donc se faire sans la demi-hausse vide mise sous le corps de ruche et sans le cadre témoin proposés par Michaël Weiler.
Le suivi de la construction des cellules royales est tout aussi simple. La colonie qui s’apprête à essaimer construit les cellules royales à la périphérie des rayons, à l’opposé du trou de vol, donc juste devant la vitre (si on ne met pas de vitre aux éléments, comme il n’y a pas de cadre qui gêne la visibilité, la surveillance peut se faire en regardant à travers la grille du plancher avec un miroir ou en entrebâillant la ruche sous l’élément en cours de construction). Il est donc simple de ne prélever l’essaim artificiel qu’après le début de la construction par les abeilles de leurs cellules royales.
Cette ruche étant tout en hauteur, cet essaim artificiel est très facile à faire par tapotement : pas besoin de rechercher la reine et de sortir les rayons un par un pour en balayer les abeilles. De plus avant de monter dans l’élément vide que l’on aura mis au dessus, les abeilles se gorgent de miel, ce qui évite de les nourrir ( sauf si la miellée se trouvait interrompue plusieurs jours de suite). Et l’essaim se retrouve directement dans sa future ruche sans transvasement supplémentaire.
Signalons aussi que cette ruche est très facile à construire soi-même, et que fabriquer ses propres ruches augmente encore les liens entre l’apiculteur et ses abeilles.
Il nous reste cependant à étudier l’incidence de la présence des barrettes au milieu du couvain au moment où la colonie passe d’un élément à l’autre : point que nous souhaitons soumettre aux éventuels intéressés.
Les barrettes ne font que 7mm d’épaisseur, donc la coupure est très faible par rapport à celle faite par des cadres qui cumule l’épaisseur de la barre du bas d’un cadre, plus l’épaisseur de la barre du haut du suivant, plus l’épaisseur qui sépare ces cadres. Mais ce n’est tout de même pas entièrement satisfaisant. Nous pensons donc faire des essais cette année en ne mettant (excepté sur l’élément du haut) que 2 barrettes sur les cotés et perpendiculaire aux rayons pour ne maintenir l’ensemble que par les cotés. Pour récolter l’élément du haut, il est possible de le séparer du suivant en coupant les rayons avec un « fil à couper le beurre ». Mais comment refermer la ruche ? Un plancher ordinaire permettrait aux abeilles de tout fixer à nouveau, mais empêcherait de faire monter un essaim artificiel l’année suivante sans découper à nouveau le haut des rayons ! Alors qu’essayer ?
De plus la suppression des barrettes apporterait un autre gros avantage, celui de pouvoir réduire la hauteur des éléments sans que cela ne gène la colonie puisque l’on ne la coupe plus. Ceci permettrait de mieux ajuster la quantité de miel récolté aux possibilités de la colonie.
Nous serions heureux que des échanges se mettent en place sur cette question. Car ce point mis à part, il apparaît clairement que la ruche Warré conduite de manière naturelle répond très simplement en tous points aux normes Déméter que Michaël Weiler nous a présentées.
Olivier et Didier
PS:En fait, si l’on pratique la multiplication des colonies par essaimage naturel, il est possible de n’ouvrir la ruche qu’une seule fois dans l’année par le dessus pour la récolte et par le dessous pour mettre les éléments vides. Mais ceci n’empêche pas d’orienter le développement de la colonie en utilisant le calendrier des semis bio-dynamique, il suffit par tapotement ou avec son enfumoir de mettre la colonie en bruissement. Elle est alors prête à quitter la ruche pour fuir un éventuel danger : elle est prête à essaimer. Le calme revenu, elle se ré-organise comme le ferait une nouvelle colonie mise dans ce même lieu et elle le fait en fonction des forces cosmiques en présence à cet instant là. Puis elle conserve cette nouvelle impulsion jusqu’à l’intervention suivante.
À ce propos, à partir de janvier 2011, le calendrier propose des courbes tentant de visualiser au fil des jours, le niveau d’action de chaque élément. Cette estimation a été faite à partir des effets habituellement observés en météorologie et il serait intéressant de voir ce qu’il en est pour les abeilles : observer la différence entre l’effet obtenu un jour-fleur ( ou fruit) ordinaire avec celui d’un jour-fleur (ou fruit) très soutenu par des aspects planétaires; en météorologie cette différence est en générale très nettement plus grande que celle obtenu entre deux jours d’impulsion différente sans soutien particulier. Mais pour que ces observations soient significatives, il faut les faire sur un nombre de ruche suffisant, alors avis aux intéressés.