Le problème de la cire gaufrée
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En apiculture Dadant, c’est la règle pour la majorité des apiculteurs.
Par habitude, parce que j’ai appris comme ça, parce que « tous les pros » font comme ça… Bref, sans doute par convention et par croyance plus que par raison.
Mais la cire me pose plusieurs problèmes depuis quelques temps… Les problèmes En premier lieu, la cire coûte cher, très cher. Il y a quelques années, on en trouvait à 8€ le kilo. Aujourd’hui, il faudra compter presque 20€ en conventionnel, et bien plus encore en bio… Si on estime les besoins à 1 kg par ruche, voilà un poste très lourd dans les charges de l’exploitation.
Et lorsque l’on connaît les besoins de l’apiculture moderne en cires, cela ne risque pas de s’améliorer dans les années à venir. La cire contient des produits non désirés. Lorsqu’on analyse la cire d’abeille, on y trouve des molécules en grand nombre. Celles que l’apiculteur a déposé en faisant certains traitements (Amitraze…), ceux présents dans l’environnement (pesticides divers…). Toutes ces molécules s’accumulent dans la cire, un corps gras qui garde intactes ces molécules. Même les cires biologique, souvent d’importation, ont besoin de dérogations pour être utilisées en apiculture biologique.
La cire gaufrée contraint la ponte de la reine.
En effet, les cellules sont moulées pour recevoir des ouvrières. Cela modifie artificiellement le fonctionnement de la colonie. On le voit facilement en laissant un cadre sans cire gaufrée : il sera construit uniquement en cellules mâles. L’autonomie sur l’exploitation.
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