Biologie et physiologie de l’abeille
Origine et races géographiques


L'abeille noire (Apis mellifera mellifera) et l'abeille frère Adam ou Buckfast

Les caractéristiques de l'abeille noire ( (Apis mellifera mellifera) par Wikipedia
Forte rusticité hivernale, liée à leurs choix alimentaires
- Faible tendance à l’essaimage
- Souvent agressive, mais certaines lignées sont très douces
- Défensive contre les envahisseurs, tels que les guêpes
- Cycle de ponte prudent et mesuré. La reine réduit sa ponte si les ressources sont insuffisantes.
- Forte volonté de recueillir le pollen; entoure bien le couvain de provisions pour l’hivernage[3],[4], mais production de miel parfois faible.
- Forte production de propolis
- Longévité élevée des abeilles ouvrières et de la reine
- Excellente tenue de vol, même par temps froid
- Éventuellement rusticité contre le Varroa
- Ne pille pas
- Lent démarrage au printemps
- Les abeilles de ces colonies démarrent spontanément un élevage royal dès que la reine produit moins de phéromones. Celle-ci laisse se dérouler le processus jusqu’à la naissance, la fécondation et la ponte de la jeune reine. On aura alors une situation exceptionnelle au sein de la colonie : la présence simultanée de deux reines (la jeune et l’ancienne). Cet état n’est que transitoire, car la jeune reine secrète des phéromones 4 jours avant sa naissance, ce qui indique à la vieille reine qu’elle doit partir, sinon c’est probablement la jeune qui tuera la vieille après quelques semaines de vie commune. C’est pour cette raison que l’on considère cette espèce comme étant très stable dans le temps, puisqu’on aura toujours une reine jeune et productive dans la colonie.
* Remarques du rucher-école Villa le Bosquet
Afin de favoriser la présence des abeilles noires, certains apiculteurs élèvent des reines en série à l’aide d’appareils de haute technologie et de cellules d’essaimage artificielles.
Mis à part l’opération, qui n’est pas vraiment respectueuse des animaux, au cours de laquelle la reine est soumise à une intervention chirurgicale comme dans un fauteuil de gynécologie, les caractéristiques naturelles des abeilles telles que l’envie de piquer, la collecte de propolis et l’instinct d’essaimage sont réduites autant que possible, voire complètement éliminées, afin que l’apiculteur puisse travailler le plus librement et agréablement possible lorsqu’il ouvre la ruche.
Dans l’apiculture naturelle, on laisse les abeilles suivre leur instinct naturel d’essaimage, sans fécondation artificielle ni essaimage forcé hors de la ruche.

Les reines d’abeilles qui peuvent essaimer librement vivent généralement plus longtemps et en meilleure santé que celles qui sont reproduites artificiellement.
Les abeilles récoltent la propolis pour sceller et désinfecter le nid. Les surfaces imprégnées de propolis gênent cependant l’apiculteur professionnel lors de l’inspection et du retrait des cadres.
Les abeilles piquent pour se défendre contre leurs ennemis, dont l’apiculteur fait partie, qui ouvre le nid et surtout prélève le miel.
Pour éviter de devoir nourrir les abeilles avec de l’eau sucrée en période de pénurie, nous ne récoltons le miel qu’avec modération et ne prélevons qu’une petite partie de leurs réserves excédentaires.
Les abeilles piqueuses auraient de meilleures propriétés de nettoyage, ce qui est particulièrement avantageux pour lutter contre le varroa.
Lors de l’essaimage naturel, les abeilles qui s’envolent emportent une partie des réserves de miel collectées comme provisions de voyage. Cela ne plaît pas beaucoup à l’apiculteur professionnel, car il élève des abeilles pour vendre le plus de miel possible et assurer ainsi sa subsistance.
Texte : Jan Michael / rucher école Villa le Bosquet
L'abeille carniolienne (Apis mellifera carnica)

L'abeille caucasienne et l'abeille italienne
